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Wacken Open Air 2015 – Wacken, Allemagne – Du 30 juillet au 1er aout 2015

Wacken Open Air 2015

Du 30 juillet au 1er aout 2015.

Comme chaque année tout commence à Wacken même lors du dernier soir avec l’annonce des premiers groupes qui seront à l’affiche l’année suivante !

Alors on se remet dans le contexte : retour le 2 août 2014 avec AMON AMARTH qui vient de terminer son show sur la True Metal Stage et en attendant MEGADETH sur la scène d’à côté le festival dévoile donc les premiers groupes de l’édition 2015 qui sont SEPULTURA, CANNIBAL CORPSE, KATAKLYSM, POWERWOLF, DEATH ANGEL, AMORPHIS, SABATON, UDO, IN EXTREMO, IN FLAMES, RUNNING WILD, SAVATAGE, et TRANSIBERIANORCHESTRA !!

Et là-dedans j’ai déjà de quoi être conquis grâce à SEPULTURA, POWERWOLF et DEATH ANGEL (qui avait justement annulé en 2014), mais aussi UDO avant de comprendre qu’il sera accompagné d’un orchestre, mais surtout avec RUNNING WILD et SAVATAGE que je n’ai encore jamais vu à ce moment, sans compter que le festival annoncera un peu plus tard un énorme show commun pour SAVATAGE, et TRANSIBERIAN ORCHESTRA.

Quelques semaines plus tard, à l’occasion du HAMBURG METALDAYS, le festival annonce de nouveaux groupes dont BLACK LABEL SOCIETY, ROB ZOMBIE, et… et…et JUDAS PRIEST !!! Alors avec RUNNING WILD, SAVATAGE et JUDAS PRIEST comme tête d’affiche, plus les autres groupes, ce début d’affiche me fait déjà complétement baver…

Puis arrive très vite le traditionnel calendrier de l’avent, et les premières confirmations sont de qualités avec STRATOVARIUS, ANGRA, EXUMER et ARMORED SAINT lors des 3 premiers jours. Ensuite il faudra patienter pour ma part jusqu’au 14 décembre pour une annonce correcte avec THE ANSWER, suivi de BLACK SPIDERS, puis NUCLEAR ASSAULT.

Ensuite quelques trucs intéressant de temps en temps comme KVELERTAK, OBITUARY ou ZODIAC. Et enfin le 24 décembre l’annonce de QUEENSRŸCHE, DARK TRANQUILLITY, ANNIHILATOR, et ROCK MEETS CLASSIC. Et je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par l’annonce de ce dernier. Pour résumer un calendrier de l’avent un peu faible, mais dans l’ensemble déjà bien assez de groupe qui m’intéresse tout en sachant que je pourrais même pas en voir la moitié.

Donc l’affiche me tente clairement une fois de plus, et je remercie encore et encore Pierre qui me procurera des billets pour pouvoir profiter de ce festival une année supplémentaire.

On arrive tout doucement à l’annonce du running order, plutôt bien foutu d’ailleurs, peu de clashs pour ma part, et de gros trous la journée pour profiter un peu du bar avec les copains. Puis on commence tranquillement à s’organiser, entre un moyen de récupérer mon pote parisien, Lionel, pour faire le trajet ensemble, et une solution pour retrouver également le convois dijonnais la veille du festival et attaquer la fête un peu en avance. Bref tout roule parfaitement. Mais c’est sans compter météo quelques jours avant qui annonce : pluie, pluie et encore pluie…

MARDI 28 JUILLET

Le réveil sonne tôt mais c’est pour la bonne cause, et on met les voiles vers 8h15 pour 1060km jusqu’à Hambourg pour notre étape nocturne.
Sur le coup des 10h30, après avoir traversé la Suisse, on entre sur le territoire allemand, et surtout c’est la fin des limitations de vitesse ! Peu avant midi je profite d’un arrêt « pipi », bières oblige, pour customiser ma vitre arrière du traditionnel « WOA ».

Vers 18h on rencontre la pluie, avant de retrouver un temps plus clément pour notre arrivée sur Hambourg.

MERCREDI 29 JUILLET

Ca y est, à 9h on arrive à Wacken. Un rapide passage au check-up afin de récupérer nos précieux pass « press », et le macaron pour la voiture pour accéder au camp VIP.

On découvre un camping très propre malgré la pluie des jours précédents, pour le moment bien sûr, ce qui est parfait pour monter les tentes tranquillement. Quelques efforts plus tard, il est grand temps de « savourer » la première bière à WACKEN.

Il est tout juste 10h et Fabrice commence déjà le montage du barbecue pendant que chacun organise son coin, et que je déballe mon super transat Migros fraichement récupéré au BANG YOUR HEAD.
Grosse après-midi glandage dans les tentes puisque peu de groupe nous intéresse avant le soir, avec notamment ULI JON ROTH et EUROPE respectivement à 22h10 et 23h35. Certains s’occuperont même à prendre en photo le magnifique ciel orageux tout gris. 😆

En début de soirée Nath, Estelle et Leti tenteront une aventure vers la WET Stage puisque JOHN DIVA s’y produit à 18h. Je reçois rapidement un message de Leti me disant que c’est la grosse galère sur le reste du site et que la zone de concert est inaccessible. Comme on est plutôt joueur, avec Lionel et Jérémie, on décide de tenter le coup aussi. On retrouve rapidement les filles sur le chemin qui ont fait demi tour et nous explique un peu les dégâts.

Il est vrai que le parcours n’est pas facile en ce premier jours puisque les concerts ont seulement lieux sous la grosse tente « Bullhead » juste à côté du Wackinger village, et donc l’accès principal par la route en dur n’est pas n’est pas possible. Pour ce faire il ne reste plus que la solution de passer par le camping festivalier qui est déjà bien boueux avec tout le passage qu’il y a eu jusqu’à maintenant.

Alors oui on aura de la boue jusqu’au chevilles, mais c’est largement empruntable, un peu casse gueule bien entendu mais c’est ça qui est drôle dans le fond. Et on arrive donc finalement bien à l’entrée du site, où on y découvre un site légèrement abimé alors que la plus grosse partie du public n’est pas encore passé par ici.

Direct direction la WET Stage pour finalement découvrir ce JOHN DIVA & THE ROCKETS Of LOVE. Avant même de prendre connaissance du groupe, premier fait important c’est le sol en dur sous la tente qui permettra de profiter des concerts tout le week-end les pieds au sec et surtout de pas rester collé.

Pour revenir au concert, il s’agit d’un groupe qui reprend les plus grands classiques du Hard à une sauce bien festive, bien américaine à la MÖTLEY CRÜE avec bien des gonzesses de partout. On assistera qu’à la fin du concert, mais suffisamment pour bien rigoler et ce prendre au jeu en reprenant les refrains en cœur. Alors c’est certes pas le groupe du siècle, mais en festival ça passe carrément bien, et de ce côté-là les allemands savent faire.

Le concert à peine terminé que je tombe sur une connaissance, un vénézuélien expatrié en Allemagne que j’avais rencontré au camping en 2013, et avec qui je prends toujours quelques instants pour discuter tous les jours de chaque édition depuis.

Bon par contre la pluie commence à faire son apparition, et comme il faut, si bien qu’il faut même sortir le super k-way WACKEN. Et le sol où l’herbe existe encore commence doucement sa transformation un peu partout. On trouve une petite tente pour s’abriter, enfin plutôt pour éviter que l’eau ne rentre dans nos bières. C’est aussi l’occasion de discuter avec de charmantes jumelles, puis avec leur mère, bref c’est le moment convivial du jour.

Les plus courageux rejoindront le site pour ULI JON ROTH et EUROPE, et moi finalement je rejoindrai ma tente pour rester tranquille avec Leti car déjà trop de km dans les pattes, et puis la pluie me saoule en fait.

JEUDI 30 JUILLET

Et hop premier réveil à Wacken avec 2 belles surprises, la pluie s’est arrêtée et pas de boue devant les tentes. Et surtout les choses sérieuses vont pouvoir commencer !

Une dernière tournée de Jäger (ok sauf pour moi) et on décolle du camp, il est déjà 16h et UDO commence à l’instant son show spécial avec orchestre. Ce n’est pas un truc qui m’intéresse spécialement sur le papier, mais bon c’est UDO et entendre des classiques d’Accept sur les Main Stages de WACKEN c’est toujours un plaisir. Encore faut-il arriver à temps.

En chemin on découvre un camping lamentable, de la boue de partout et des voitures bloquées dans tous les sens. On prend donc la navette réservée aux VIP, et c’est bien un avantage cette année avec ce temps de merde, à un détail près. En effet en raison des conditions climatiques, la navette ne pourra pas nous déposer à l’entrée de l’espace VIP proche des Main Stages, mais complétement à l’opposé, à l’entrée proche de la Party Stage. Bon après en 7min on était tout de même à l’entrée de site.

Juste avant de passé le contrôle on passe devant le camping festivalier, et de suite on relativise sur l’état de notre camping, en effet le camping festivalier est dans un état plus que pitoyable avec des tentes noyées sous la boue. Enfin quand je dis « juste avant » c’est façon de parler, car entre l’arrêt de bus et l’entrée il y a pas long mais en piétinant dans 15cm de boue bien liquide c’est un peu la galère et surtout le plus compliqué c’est d’essayer de pas tomber dans toute cette merde. Après un chouette parcours du combattant on arrive enfin sur le site !

Après une petite pause café pour certains on prend la direction des Main Stages, mais en chemin on tombe sur STEVE ‘N’ SEAGULLS, un cover band à la sauce bien paysanne qui a créé le buzz un peu plus tôt dans l’année sur internet, qui se produit au même moment au Beer Garden. Bien entendu ils balancent les plus grands classiques avec AC/DC, Metallica ou encore Maiden. Bon passé l’effet « mode » du truc et l’originalité de la chose, au bout de 15min c’est pas l’extase non plus. Disons qu’ils ont très bien leur place au Beer Garden comme bande son en buvant quelques bières.

Allez on repart, toujours en direction des Main Stages, oui oui on y est toujours pas, la boue n’aidant pas à faire des records de vitesse je le rappelle. On arrive finalement devant la True Metal Stage, enfin quand je dis devant c’est face à la scène mais à des dizaines de mètres, où on aperçoit UDO tel une fourmi, et du coup pas facile de vous décrire la scène à cette distance.

On restera donc dans la zone centrale, entre le Wackinger et le site du festival, pour les 10 dernières minutes ça ne vaut pas tellement le coup de s’approcher en fait. On loupe tout juste le début de Metal Heart, alors comme je disais précédemment UDO se produit aujourd’hui avec un orchestre, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de l’orchestre de l’armée de Brückberg.

On reste parce que c’est bientôt la fin, mais sans grande conviction. Ils termineront donc par Princess of the Dawn. Et bien au final je suis bien content de n’avoir entendu que ces 2 chansons.

Petit détour obligatoire par le stand de merch où je me procure le t-shirt event de SAVATAGE avec comme recto simplement la pochette de hall of the Mountain King, et au verso juste la date du jour avec comme inscription « Wacken Germany ».

ROB ZOMBIE ! Première déception, c’est toujours la même scène depuis 2011 (peut-être avant même, mais je l’ai vu pour la première fois au Hellfest en 2011). Après je ne suis pas non plus sur emballé musicalement, mais en revanche on peut compter sur ROB ZOMBIE et JoHn 5 pour assurer le show. Dans le lot il y a quand même quelques chansons que j’ai reconnu comme More Human Than Human et Thunder Kiss ’65 (avec un petit passage de School’s Out) de son époque WHITE ZOMBIE, ou encore Sick Bubble-Gum et la dernière Dragula. Avant le rappel on aura le droit à une reprise des RAMONES, avant Enter Sandman de METALLICA qui sera heureusement pas jouée en entière.

En conclusion et malgré le fait de ne pas avoir été très dans le concert, c’est divertissant mais sans grands intérêts. Je dirais que c’est un groupe sympa pour une première partie plutôt, mais je n’irais clairement pas les voir en tête d’affiche.

Pour la suite on a carrément changé de dimension, et pour cause reformation historique de SAVATAGE qui annonce un show de plus de 2h en partenariat avec le TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA. Alors même si peu d’infos ont été dévoilées sur ce concert, on sait que SAVATAGE est programmé sur la Black Stage, et c’est donc tout naturellement qu’on s’avancera doucement en direction de celle-ci.

La pression monte d’un cran quand l’écran géant annonce SAVATAGE, puis lorsque l’intro commence. Intro avec quelques notes de piano accompagné d’une vidéo sur écran géant représentant une guitare sortant du sol, enfin intro très courte car à peine 20 secondes plus tard des lumières rouges éclairent Jon Oliva qui entame Gutter Ballet seul sur son clavier, puis les autres musiciens arrivent à tour de rôle et la chanson démarre enfin et le public suit bien. Côté décor c’est une scène très sobre avec un énorme jeu de lumières, et pour changer un immense écran géant au fond.

Jon Oliva très en voix ce soir, heureusement vu la préparation du show, et comme je disais un public bien présent et qui chante presque tout, et ça fait plaisir. Place ensuite à 24 Hours Ago, pas forcément le meilleur choix pour un concert court mais le riff à au moins l’avantage d’être bien percuteur, en tout cas Jon Oliva quitte son piano et se lâche un peu.

Le fond de la scène n’étant pas le seul endroit à diffuser des images, en effet les grands draps de chaque côtés de la scène ont aussi été recouvert d’écran géant, le rendu est assez chouette et le sera encore plus après, avec TSO.

Le show monte d’un cran avec le monument Edge of Thorns chanté par Zak Stevens. Un titre exécuté avec une très grande classe, et de sacrés frissons d’entendre cette magnifique voix. Et hop Jon Oliva revient sur scène pour Jesus Saves et malgré ses quelques kilos en trop il se déchainera bien tout en faisant participer le public. Jon Olivia se remet au clavier et sans transition ils poursuivent par l’instrumental The Storm accompagné de pyro difficilement visible avec les vidéos de pluie en même temps.

Le groupe enchaine avec Dead Winter Dead regroupant Jon Olivia et Zak Stevens sur la même scène. :up: Et on termine cette première partie centrée sur Savatage avec le sur-puissant Hall of the Mountain King et un Jon Olivia qui vient enfin frôler le bord de la scène. :bang:

Après quelques secondes dans le noir, la True Metal Stage s’éclaire et c’est au tour de TSO de se joindre à la fête, bon pour ma part on redescend clairement d’un niveau car je n’aime pas le groupe que je trouve beaucoup trop orchestrale à mon goût. Mais je remarque une chouette mise en scène avec beaucoup de pyro sur la première chanson. J’avoue aussi avoir clairement moins suivi cette seconde partie, enfin jusqu’à The Hourglass de Savatage de toute beauté avec Zak Stevens en duo, et une belle brochette de choriste. Et on termine cette seconde partie par 3 titres de TSO.

Et là on entre dans l’histoire avec la 3ème et dernière partie, on découvre lors de l’intro la totalité des 2 scènes éclairées, les côtés des scènes et avec les écrans géants je vous laisse imaginer le panorama que cela représente, de toute beauté et ce jusqu’à la fin du concert !!! Le show commence par The Mountain de TSO, et là j’ai carrément été sur le cul par cette instrumentale et la prestation sur 2 scènes. On poursuit avec une nouvelle de TSO et sa chouette intro en vidéo, avant de revenir à SAVATAGE avec Turns to Me et Another Way pour les 2 derniers extraits de The Wake of Magellan.

Cette dernière partie enchaine bien les titres entre SAVATAGE et TSO, et les titres de ces derniers passent déjà un peu mieux avec tout ce beau monde. Et donc exit TSO le show se terminera avec les excellents Morphine Child, Believe et Chance, avant de conclure par Christmas Eve ! Je dois avouer avoir versé quelques larmes pendant Believe quand même, c’était juste un moment magique.

Belle mise en scène aussi sur Chance avec l’énorme pendule qui se balançait au-dessus de chaque scène et avec tous les drapeaux du monde qui défilait sur les écrans, même si ça commençait à faire mal aux yeux à un moment, mais la fin avec tous les chanteurs en même temps pouha.

J’ai un peu de mal à mettre des mots sur ces derniers moments tellement c’était beau, mais je suis reparti avec des paillettes dans les yeux. Il n’y a qu’ici pour vivre des show de cette envergure, avec une ambiance au rendez-vous ce qui n’est plus forcément courant à Wacken ces dernières années. C’était un concert quasi parfait, les titres de TSO m’ont un peu laissé sur ma faim car à part The Mountain j’ai pas retenu grand chose musicalement parlant, mais la prestation était magnifique bien entendu. Ce concert entre direct dans mon TOP 5 des meilleurs concerts que j’ai eu l’occasion de voir.

Leti ayant eu un petit coup de moins bien sur la fin du concert, je décide de la raccompagner à la tente. Et après je n’aurai malheureusement par le temps de retourner devant la WET Stage pour PAUL DI’ANNO avec Architects of Chaoz. Et c’est peut-être pas plus mal après ce que je viens de vivre au final.

VENDREDI 31 JUILLET

Une fois sur le site on découvre toujours autant de boue, mais avec le soleil et le vent la couche supérieur a commencée à sécher, on marche maintenant sur un sol complétement mou mais en gardant les pieds au sec.

Je souhaitais jeter un oeil à KVELERTAK mais finalement une bière en appelant une autre, y’a des priorités dans la vie comme boire avec les copains. Et puis comme peu de groupes nous intéressaient cet après-midi là, au final on restera au VIP jusqu’à au moins 18h. J’en profiterai pendant ce temps pour assister à la conférence de presse de Jeff Waters pour ne rien y apprendre en fait.

A 18h obligé de prendre la direction de la Party Stage où ANNIHILATOR est sur le point de se produire.

Le groupe canadien débarque avec un nouvel album sur le point de sortir et un Dave Padden qui a quitté le groupe depuis laissant le rôle de chanteur à Jeff Waters. Alors autant en studio c’est moins gênant, mais en live c’est dénué de sens.

ANNIHILATOR attaque donc tout naturellement par Suicide Society, chanson éponyme du futur album. Et de suite on remarque l’aspect brouillon de la prestation, et un Jeff Waters collé au micro pour ma plus grande tristesse. Le groupe reste dans le récent avec No Way Out et Creepin’ Again, qui ont donc du mal à prendre sur le public. Chose qui sera légèrement modifié avec cette fois ci le classique et efficace King of the Kill, et puis bon toujours la boue empêchant les gens de vraiment bouger aussi ce qui forcément joue un peu sur l’ambiance.

En revanche après ce 4ème titre il y aura une coupe d’au moins 5 minutes avant le suivant, alors certes ils ont changé de batteur mais il semblait y avoir un problème technique. Le groupe reprend donc avec Set the World on Fire et Mike Mangini derrière les fûts, batteur qui officiait dans le groupe quand ils ont sorti l’album du même nom.

Le groupe retrouve un peu d’énergie avec les titres W.T.Y.D. et Refresh the Demon, puis enchaine avec City of Ice. Une nouvelle interruption de 5 minutes intervient et commence sérieusement à gâcher ce concert déjà pas au top. La fin du concert sera de nouveau en dent de scie avec l’enchainement des titres Phantasmagoria, Bliss, Second to None, Alison Hell, avant de conclure par Human Insecticide.

Bref un concert à oublier avec un groupe en répétition grandeur nature en fait. Ils ont clairement du mal à se mettre en place depuis le départ de Padden, et puis les problèmes techniques n’ont clairement rien arrangé. Pour avoir revu le groupe quelques mois plus tard en salle, pour la tournée du nouvel album, je confirme que c’était bien une répétition. Même si ce n’était pas encore parfait, le jour et la nuit en comparaison avec ce concert de Wacken.

DEATH ANGEL – On entre sous la grande tente au même moment que le groupe entame Seemingly Endless Time, premier titre du concert, et on y découvre une tente bien remplie. Le groupe poursuit avec Son of the Morning extrait du dernier album, puis par Claws in So Deep pour rester dans la même période. Comme le groupe joue sur la WET le temps de jeu est seulement de 45 minutes. Il ne restera donc plus que The Dream Calls for Blood et Mistress of Pain pour profiter du thrash américain.

Au final ce fut un concert réussi de DEATH ANGEL avec une énergie débordante et un public très présent. Le tout avec une setlist varié, certes avec un poil plus de titre pour le dernier album en date. En tout cas, aujourd’hui ils auraient mieux été à la place D’ANNIHILATOR qui eux disposaient d’un temps de jeu d’1h15.

Après un après-midi plus que tranquille, en ce début de soirée les choses s’accélèrent un peu plus, car 10 minutes plus tard c’est au tour D’ARMORED SAINT de venir fouler les planches de la Headbangers Stage, on a donc l’avantage de juste devoir se décaler de quelques mètres.

Le groupe débarque avec Win Hands Down extrait du dernier album sorti en début d’été qui est carrément excellent. John Bush a enfin laissé tomber son survêtement ridicule qu’il avait au Hellfest. Le groupe déborde d’énergie et John Bush fidèle à lui-même s’affichant toujours avec un grand sourire parcourant la scène de long en large. Ils poursuivent avec le cultissime March of the Saint.

Les américains enchainent avec Raising Fear, puis reviennent sur leur dernier opus avec le titre An Exercise in Debauchery. AMORED SAINT nous balance Last Train Home, Left Hook From Right Field, Reign of Fire et Can U Deliver qui nous feront presque perdre notre voix et toute notre énergie !

Wahou, un grand moment de Heavy ! Un groupe qui revient plus qu’en forme avec un nouvel de qualité, et des classiques qui passent aussi bien que les plus grandes têtes d’affiche de leur époque. Et surtout avec une équipe au taquet pour couronner le tout.

On arrive pendant IN FLAMES, qu’on restera regarder quelques minutes de très loin. Outre la direction musicale prise par le groupe ces dernières années légèrement discutable, le choix vestimentaire de Anders Fridén l’est presque encore plus. Vêtu tout de blanc de haut en bas, oui même la casquette. Et puis cette casquette avec sa barbe tel un hipser, on dirait le « chanteur » de Limpbizkit. :nul: J’avais pourtant trouvé leur concert au même endroit en 2012 plutôt sympa, bon faut dire qu’il avait fait un show spécial avec un décor assez énorme pour leur unique date européenne il me semble.

On partira donc à la recherche de quoi se mettre sous la dent avant la tête d’affiche du jour. Il y avait aussi l’option NUCLEAR ASSAULT sur la WET, mais déjà vu au Hellfest et au Bang Your Head, plus le fait qu’il faille bien se nourrir, et également ne pas rater le début de RUNNING WILD. C’est dans ces moments-là que tu réalises que ton planning idéal sur le papier est irréalisable en réalité.

Les lumières s’éteignent et on peut entendre Rock and Roll all Night de KISS en guise d’intro. Ensuite des lumières bleues éclairent toutes la scène, et les musiciens arrivent chacun leur tour sur une bande son sous forme de medley reprenant Riding the Storm, Blazon Stone et enfin Chamber of Lies. Puis sans transition le groupe commence par Under Jolly Roger. Chose assez surprenante puisque, sauf erreur, le groupe avait plutôt pour habitude de terminer par celle-ci.

Malheureusement les guitares et la voix seront sous mixées presque jusqu’à la fin du titre. Les allemands enchainent avec Jennings’ Revenge lancé par un espèce de pétard mouillé, on a bien entendu une sortie de bruit mais rien visuellement, puis par Genghis Khan. Pour le moment une ambiance correcte, enfin elle est bien redescendu après le premier titre, et un groupe visiblement ravi d’être là bien qu’un poil statique, à part Rock’n’ Rolf bien entendu. Bon ensuite les choses se gâtent un peu avec le titre Locomotive extrait de Shadowmaker.

Et l’ambiance du public en prend un sacré coup, ce qui est plutôt normal avec ce titre, mais malheureusement ça continuera pour le reste du concert. Même l’excellent Riding the Storm n’y changera rien, pas un seul mouvement dans le public. Et ce n’est certainement pas avec une nouvelle chanson et un solo de batterie qu’ils vont améliorer ça. Un solo durant lequel j’ai presque faille m’endormir debout. A partir de là je vais me déplacer presque sur chaque chanson essayant de trouver un coin de public qui participe un minimum. Et puis comme si une seule de Shadowmaker ne suffit pas, on se tape aussi Riding on the Tide et là on touche le fond côté setlist.

On aura tout de même Diamonds of the Black Chest (avec des artifices qui ont réussis cette fois-ci) et Soldiers of Fortune extrait du dernier album en date dont personnellement la présence m’a fait plaisir car comme je disais précédemment j’ai plutôt bien apprécié Resilient. Mais heureusement que les Bad to the Bone et Little Big Horn s’ajoutent avant la fin du concert histoire de remonter un poil la note du show. Bon arriver là je me dis que ça peut pas finir comme ça tout de même, où sont les Port Royal, Battle of Waterloo ou encore Conquistadores? Allant jusqu’à me demander si le groupe ne pouvait même pas rejouer Under Jolly Roger pour terminer. Mais non, après deux rappels c’est bel et bien fini.

Je dois avouer que ma déception est assez grande là, autant sur la prestation je n’ai pas grand chose à reprocher au groupe qui a plutôt bien assuré surtout du côté de Rock’n’ Rolf, mais une setlist de la sorte c’est inexcusable. Et puis l’ambiance de merde a rien arrangé, de nos jours il faut allez voir SABATON, IN FLAMES ou AMON AMARTH pour être sûr d’entendre le public.

Cette journée se termine donc sur une note clairement moins joyeuse que la veille, mais la claque qu’a foutu ARMORED SAINT comble largement les faux pas D’ANNIHILATOR et RUNNING WILD.

SAMEDI 1er AOUT

On traine un poil trop et qu’on quitte le camp juste avant 13 heures alors que POWERWOLF, premier groupe qui nous intéresse, joue à 13h15.
Aujourd’hui il fait beau, le terrain a bien séché, les navettes doivent pouvoir prendre le bon chemin. On se glisse dans la première, et en effet elle va enfin pouvoir nous déposé plus proche que le premier jour. La navette nous s’arrête donc juste devant l’espace VIP, il nous reste juste à traverser la passerelle et hop on arrive direct sur le site.

Le concert de POWERWOLF commence pendant que nous nous dirigeons vers la True Metal Stage. Le concert débute sur les chapeaux de roue avec Sanctified With Dynamite, c’est carrément efficace comme entame et le public réagi de suite. Nous continuons notre progression pour venir nous installer juste devant la régie, un peu décentré sur la gauche de la scène.

Le groupe poursuit avec Coleus Sanctus toujours avec la même énergie malgré le soleil qui tape fort, et dans la même ambiance. Faut dire aussi que les refrains de POWERWOLF sont quand même des sacrés hymnes taillés pour le live. Les allemands enchainent avec 2 nouveaux titres extraits de leur tout dernier album Blessed & Possessed fraichement sorti juste avant le festival qui sont Army of the Night et Armata Strigoi.

L’ambiance ne changera guère étant donné que ces titres sont disponible depuis le début de l’été sur le net, et donc pour changer les refrains sont de nouveaux repris en cœur (enfin c’est surtout valable pour le premier titre en fait). Et finalement l’ambiance monte encore d’un cran avec le classique Resurrection by Erection qui déchaine toute la foule. C’est à peu près à ce moment que des gens passent avec des sacs rempli de confettis, dont on va un peu vidé leur stock.

Falk Maria Schlegel lâche sont clavier pour Werewolves of Armenia afin de venir aider Attila Dorn, à motiver encore un peu plus un public déjà bien actif, pour les célèbres «ouh, ah» du refrain. Un dernier titre du nouvel album, le titre éponyme Blessed & Possessed, avant de tout fracasser avec We Drink Your Blood. :bang: Un petit In the Name of God, et enfin le groupe conclut par Lupus Dei durant laquelle le chanteur va pouvoir effectuer son rituel de messe.

En voilà une belle claque pour bien commencer la journée sous un soleil qui fait plaisir à tout le monde, sauf moi peut-être en fait. Un groupe énergique avec ses hymnes sous forme de refrain chantés par la foule entière, musicalement sans originalité, mais ça reste ultra efficace. :up: Je me demande d’ailleurs toujours pourquoi ils passent si tôt à domicile, enfin dans leur pays on va dire, puisqu’ils sont tête d’affiche dans des plus petits festival et ici ils ouvrent les Main Stage, ils jouent même un peu plus tôt qu’en 2013 lors de leur dernier passage.

Tandis que certains passent sur la scène d’à côté pour AMORPHIS, avec Leti on décide d’aller faire un tour au Market. On passe devant les chiottes entre les Main Stage et la Party Stage qui sont déjà archi blindé avec une sacrée queue alors qu’il est seulement 14h30. Enfin au Metal Market j’en profiterai pour agrandir ma collection de vinyles et CDs.

On fera un peu le tour de tous les stands, m’arrêtant personnellement uniquement pour les patchs. On passe également par une tente qui propose une exposition sur Wacken, avec entres autres photos et tableaux, mais surtout un mec qui a réalisé une maquette d’une Main Stage du festival. Le temps de participer à un petit jeu sous forme de tirage au sort, j’ai gagné quelques conneries pour la voiture, alors que Leti elle a gagné la serviette de bain.

Peu après 17h tout le monde se bouge en direction du site pour ROCK MEETS CLASSIC.. A cette heure là le site est déjà plus que bien rempli mais pas vraiment dense, donc on se fraye un chemin relativement facilement pour s’installer juste devant l’estrade où sont installées caméras et lumières.

A 17h30 précise le drap cachant la scène nous laisse découvrir quelques violonistes attaquées calmement le concert. Bon ça commence bof pour ma part, à part l’air de Bohemian Rhapsody c’est quand même pas folichon, ça manque un peu d’énergie on va dire. Chose qui va très vite changer avec Thunderstruck, quelques musiciens arrive et après plusieurs dizaines de secondes un second drap tombe et nous laisse apercevoir l’ensemble de l’orchestre.

Et finalement je me laisse prendre à la fête avec le reste du public. Je vais rapidement déchanté lorsqu’on passe à 2 titres inconnus avec une chanteuse d’un style proche de NIGHTWISH, bref rien pour me plaire. Ca commence sérieusement à devenir intéressant lorsque Joe Lynn Turner vient prendre le micro pour 3 titres de RAINBOW : I Surrender, Stargazer et Spotlight Kid.

Et là je suis conquis, au bord des larmes peut-être même (surtout sur Stargazer), en tout cas l’intégration avec l’orchestre est parfaite. Turner est remplacé par une autre légende, Michael Kiske. Ce dernier vient pousser la chansonnette à son tour sur 3 chansons également, A Little Time, puis Kids of the Century, avant de terminer sur un classique du genre avec I Want Out durant laquelle l’ambiance du concert sera proche de son apogée pendant les refrains, de notre côté aussi faut dire en se prenant dans les bras.

Kiske est une fois de plus au top de sa voix, une voix identique que celle enregistrée en studio, et affichant un grand sourire (merci les écrans géants) dès qu’il lâche un peu le micro. On arrive au clou du spectacle avec l’entrée en scène de Monsieur Dee Snider acclamé comme un dieu ! Et hop ça part sans attendre avec You Can’t Stop Rock ‘n’ Roll et un Dee Snider déchainé portant un magnifique t-shirt « STOP SELFIES ».

A la fin du titre il en profite pour faire scander le public « Dee Fucking Snider ». Puis c’est la grosse claque du show avec We’re Not Gonna Take It que le public relancera même après la fin de la chanson. Toujours du côté de TWISTED SISTER on aura le droit à The Price, précédé d’un petit speech en hommage à A.J. Pero suivi de I Wanna Rock. Et on termine avec un classique parmi les classiques, Highway to Hell, histoire de perdre encore un peu plus de cordes vocales.

Un très grand moment de hard avec toute l’équipe, c’est quand même cool d’avoir trouver un concert pendant ces 3 jours à faire tous ensemble. Au final agréablement surpris par ce show, bien que plutôt mitigé par l’entame avant qu’il se transforme en une grande fête entre copain au milieu de la foule, on chantait, on dansait, c’était excellent. Rock Meets Classic en festival c’est parfait, merci Wacken!

Le concert est tout juste terminé qu’on peut déjà découvrir les groupes pour la prochaine édition sur les écrans géants. Une vingtaine de noms seront annoncés, incluant KYLESA, UNISONIC, ORDEN OGAN, AXEL RUDI PELL, STEEL PANTHER et BLIND GUARDIAN pour ceux que j’ai retenu.

Je ferai l’impasse sur SABATON pour privilégier un peu les bières du VIP. Non mais j’ai fait en quelques sortes une overdose du groupe en les voyants 5 fois en moins d’un an en 2013, ci bien qu’en 2014 je les ai complètement évités. Et cette année les ayant vu au Bang Your Head quelques jours plus tôt, et les voyant forcément à Colmar quelques jours plus tard puisqu’ils y sont tête d’affiche. Donc pas de regrets ce soir.

JUDAS PRIEST- J’ai beau avoir vu le groupe quelques semaines plus tôt au Hellfest, et les revoir dans quelques mois à Genève, soit à domicile, je louperai ce concert pour rien au monde. Et puis au final, ces 3 concerts, durant la même année seront quelque part tous différent à une échelle certes limité. Avant de rentrer réellement dans le concert on aura le droit à War Pigs de BLACK SABBATH. Puis on entend l’intro de Battle Cry pendant que l’immense backdrop reprenant le logo de JUDAS PRIEST est éclairé par l’arrière.

Les premières notes de Dragonaut sortent des enceintes et là c’est plus la sono, le backsrop tombe et on aperçoit les 3 gratteux, et plus difficilement Scott Travis avec la fumée. Comme à son habitude Halford commence à chanter en backstage, et rejoint la scène après plusieurs phrases. Le groupe est plutôt bien accueilli par le public. :up: Une scène évidemment identique au reste de la tournée, avec toujours cet immense écran géant qui ne sert pas à grand chose, avec des images ou dessins assez vilains au final.

Après avoir attaqué avec un titre du tout dernier album, le groupe enchaine avec Metal Gods où Halford foulera les planches avec se célèbre démarche au rythme de la batterie. Rapide et original speech d’Halford : « The Priest is Back » puis « Are you ready for Heavy Metal, for JUDAS PRIEST Heavy Metal ? », et le groupe entame Devil’s Child qui se fait beaucoup plus rare des les setlist de Judas. Avant le premier couplet Halford quitte pour la première fois la scène afin de se changer, c’est un peu son sport favori sur scène.

En revanche durant ce titre, le choix des lumières est à désirer, on se croirait à Noël avec ce rouge et vert clignotant autour de toute scène tel une guirlande. Le groupe poursuit avec Victim of Changes, dont les premières notes seront acclamées par le public.

Halford revient une nouvelle fois sur scène après un changement de vêtement, en revanche il va vraiment épater la galerie sur ce titre en réalisant de très belles prouesses vocales. Richie Faulkner dégaine à lui seul le riff de Halls of Valhalla avant d’être repris par le reste du groupe et que Halford arrive avec une grande veste à paillettes. Un titre qui démontre une nouvelle fois l’ampleur des capacités de Rob avec ces quelques growl. Un silence assez surprenant pour le début de Turbo Lover, pas que ce titre soit bon, loin de là même, mais ça reste un gros classique, et je m’attendais donc à minimum la même acclamation que pour Victim.

Bref Richie saura rapidement réveillé le public en tapant des mains, la foule entière lui répond positivement. Halford change encore de veste pour un long manteau gris avec le logo du groupe dans le dos. Au moment du refrain c’est la foule entière qui crie les paroles, ce qui manquait un peu depuis le début du set. Les anglais proposent ensuite le titre éponyme du dernier album, Redeemer of Souls, avant d’enchainer par Beyond the Realms of Death (et une nouvelle veste à paillettes pour Rob) puis Jawbreaker. Ces 3 titres manqueront un peu d’ambiance en comparaison du reste du concert, mais la chanson suivante réglera rapidement ce problème. En effet c’est au tour de Breaking the Law dont le refrain chanté par le public se sera encore plus entendre que pour Turbo Lover.

Un titre inintéressant mais qui fonctionne toujours bien, si bien que public ira jusqu’à scander JUDAS PRIEST à la fin. Halford quitte de nouveau la scène, alors pour se changer, mais surtout pour revenir sur scène en moto avec son traditionnel déguisement pour lancer Hell Bent for Leather qui jouira de l’ambiance conquise par Breaking the Law. C’est déjà le premier rappel, la première heure du concert est passée à vitesse grand V ! JUDAS remonte sur scène et nous balance Electric Eye précédé de son intro The Hellion qui sera même fredonnée par le public. Halford arpentera la scène avec cette fois une nouvelle veste en jean avec un backpatch représentant la cover de Screaming for Vengeance dont sont extrait ces 2 titres.

L’ambiance est toujours au rendez-vous et le public chante sans relâche le refrain. C’est l’heure du moment traditionnel où Rob fait participer le public en le faisant répété une grande série de « oh oh oh » ou « yeah yeah yeah », un moment qui n’apporte bien entendu rien au show, mais c’est toujours sympa se de prendre au jeu. Puis sans transition ça enchaine par You’ve Got Another Thing Comin’ qui inclura un solo de Richie Faulkner.

2ème rappel, et l’ambiance monte encore d’un cran quand Scott Travis lance Painkiller avec sa batterie percutante et son riff fricasseur. Bon en revanche les échos dans le chant seront toujours autant insupportable. Le concert se terminera comme toujours par Living After Midnight, et je comprendrais d’ailleurs jamais pourquoi ils le jouent, mais bon c’est toujours de chanter avec 75.000 allemands.
Encore un concert excellent du Metal God et des maitres du Heavy Metal, 1h30 de bonheur. Une production magnifique, avec un petit bémol sur cet écran géant en fond de scène qui ne sert strictement à rien.

Et surtout une prestation loin d’être ridicule des vieux anglais. Halford adore sa nouvelle recrue, et n’hésite pas à s’éclater vers lui lors des solos. Les 2 gratteux sont hyper complices, et surtout Richie Faulkner qui s’éclate comme un fou, se balade de partout, souri, rigole, sans arrêt en train de headbanger. Par contre Ian Hill encore certainement puni, reste au fond de la scène sans y bouger d’un seul centimètre. Vous noterez aussi qu’à partir d’un certain moment j’ai arrêté de noter les changements de tenue de Rob Halford.
Juste parfait pour clôturer ce festival, même si j’avoue peut-être pas être super objectif quand il s’agit du PRIEST.

DIMANCHE 2 AOUT

Voilà voilà, un nouveau Wacken qui se termine avec comme toujours un petit pincement au cœur. Mais avec des souvenirs plein la tête.
Bien entendu le premier élément important de cette édition fut la météo. Beaucoup de pluie au début du festival, s’en suit de la boue sur tout le site pendant tout le festival. Mais le soleil revenu pour les 2 derniers a permit de relativiser sur la météo sur la totalité du festival. Au final ce n’était pas si désagréable que ça, et puis après coup on en rigole.

Sinon une fois de plus un festival plus que réussi en terme de concert, et pour cause les reformations de SAVATAGE et RUNNING WILD, même si ce dernier restera décevant. Un des plus beaux concert de ma vie grâce à SAVATAGE et on show majestueux. Une très grosse claque avec ARMORED SAint. Et des très bons concert comme JUDAS PRIEST, POWERWOLF ou encore ROCK MEETS CLASSIC.

Une fois de plus un festival sous le signe des rencontres, des conneries, des copains, des beuveries…

Enfin pour conclure, je n’ai qu’une chose à dire : WACKEN, RAIN OR SHINE

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