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Wacken Open Air 2011 – Wacken, Allemagne – Du 04 au 06 aout 2011

WACKEN OPEN AIR FESTIVAL 2011

Wacken, Allemagne – 04 au 06 Août 2011.

Alors que la torpeur estivale s’est définitivement installée sur la France, je délaisse en ce mois d’Août caniculaire les plages bondées pour une autre destination, tout aussi populeuse mais plus bruyante, l’Allemagne ! Quelle mouche me pique donc ainsi chaque été depuis maintenant presque dix ans, pour qu’au lieu de lâcher prise sur un transat, à l’ombre d’un parasol et une bière à la main, je préfère tailler la route pour rallier le nord de la Germanie ? Parce que la bière y est plus fraîche ? Peut-être. Mais surtout parce que cette année encore, et c’est comme ça depuis 22 ans, le tranquille village de Wacken accueille le WACKEN OPEN AIR, le grand « WOA », énormissime rassemblement annuel de la planète Métal, Le Festival par excellence.

Et cette année encore, la promesse d’un grand moment aura été tenue, tant par la qualité de l’affiche que par le gigantisme de l’organisation. Et le premier choc est reçu dès mon arrivée avec mes fidèles compagnons de virée, en pleine nuit, dans le paisible village endormi. Nos pass-presse en main, nous rallions le camping VIP pour nous apercevoir qu’il a doublé de capacité depuis l’année dernière. Au loin, des beuglements en disent long sur l’état de certains festivaliers et nous nous écroulons dans nos quechua 2 secondes, anéantis par 20 heures de voiture non-stop !

Jeudi 4 Août :

Le soleil s’est levé sur la campagne allemande. Il n’est pas encore midi et le festival n’ouvrira ses portes qu’à 16 h, ce qui me laisse tout le temps de faire un tour dans l’immense Metal Market, histoire de craquer sur quelques collectors et autres tee-shirts noirs, dépense obligée pour tout bon pèlerin en quête du Malin au fin fonds de l’Holstein Schleswig !

Comme il est de tradition au WOA, la première journée est relativement peu chargée, avec un format reduit à deux ou trois groupes et un headliner, ce qui permet de rentrer tout en douceur dans la furie et les flammes du week-end qui s’annonce. Alors que DORO, UDO et ONKEL TOM chauffent les premiers rangs avec SKYLINE, le All-Star Band allemand, les pompes à bière se mettent à tourner à plein régime tandis que dans le carré VIP, les danois de D.A.D. débarquent pour un showcase sensé lancer la promo de leur prochain album, en cours de mixage. Quel bonheur de retrouver ce combo, responsable du formidable « No fuel left for the pilgrims » et qui, en 2009 m’avait mis ici même, sur la Party Stage, une grosse claque !

Retour devant les grandes scènes après une première virée au bar pour le premier gros morceau de la soirée, avec HELLOWEEN. Il est 19h et le combo, qui joue quasiment à domicile nous accueille avec un « March Of Time » annonciateur d’un set mené tambour battant et bourré de hits, tels « Dr Stein », « Keeper of the seven keys », le démentiel « Helloween », et l’imparable « I want out ». Au total, une heure quinze de jeu en plein jour parfaitement exploitée malgré des coupures de son qui auront ruiné l’entame de set, et un groupe qui s’accroche à son glorieux passé et ne lâche rien, comme le prouve son récent « 7 sinners ».

Mission accompli pour HELLOWEEN, et retour au bar alors que BLIND GUARDIAN reprend le flambeau devant un public conquis.

Il est 22h passées et le site est plein à craquer. Comme chaque année depuis 2008, la capacité du festival a passé un nouveau cap et les presque 80 000 fans qui ont rallier Wacken depuis le monde entier semblent être rassembler pour la grande messe, celle du « Prince Of Darkness », l’immense OZZY OSBOURNE. Après la grosse baffe et le bain de mousse du Hellfest, mon envie d’en reprendre était forte et l’exclamation du Madman, planqué derrière un mur de Marshall pendant l’intro de son set me fait hurler de bonheur. « Whaoouuu ! What a lot of fucking people !!!! » s’extasie le bonhomme et le voilà qu’il lance un “I Don’t Know” par son traditionnel « Let the Madness Begin » qui fait exploser la fosse et chavirer la foule de plaisir. A ses côtés, Gus G. riffe comme on n’a pu entendre riffer un guitariste aux côtés du grand Ozzy depuis longtemps. Pardon Monsieur Wylde, mais malgré tout votre talent, Gus G. s’impose concert après concert en patron, tant son sens du riff, son jeu précis, incisif et tranchant perpétuent le souvenir d’un certain Randy Rhoads. Rajoutez à cela une technique au sommet et une esthétique à mille lieux du look de biker faussement dégueulasse et aviné pour la pose, et vous obtenez un guitar hero tel que les années 80 savaient en produire, parfait pour le rôle à jouer ce soir, tel le Zakk Wylde de « No Rest For The Wicked », cela là même qui a progressivement sombré dans un rock-stoner sans relief et désespérant par son absence de folie …

Bref, vous l’aurez compris, ça dépote grave sur scène et chaque titre est magnifié par le talent de ses interprètes, le tout couronné par un OZZY impérial, braillard et plutôt en voix, tenant le public dans sa main tel Bruce Dickinson lors des deux prestations de la Vierge de Fer ici même en 2008 et 2010. « Suicide Solution », « Mr Crowley », l’immense « War Pigs », « Shot In The Dark », on se croirait revenu au beau milieu des années 80, et je sentirais même mes cheveux repoussés, tant le moment est intense. La puissance de feu du combo est hallucinante et le rythme ne faiblira pas de tout le set. « Iron Man », « I Don’t Want To Change The World », « Crazy Train », la rotation de la Terre s’inverse et Wacken se retrouve plongé dans un univers parallèle le temps d’un « Paranoïd » d’anthologie porté par un public en transe. Un seul mot pour décrire ce moment : Grand !

Vendredi 5 Août :

La nuit dernière a été courte. Après l’électrochoc Ozzy OSBOURNE, il m’aura fallu une longue virée au Beer Garden pour revenir sur Terre et trouver le sommeil, et le soleil est déjà haut dans le ciel quand le soundcheck d’ENSIFERUM fait trembler le sol. Une bière et un hot-dog plus tard, me voilà installé devant la True Metal Stage. Alors que les finlandais en finissent avec leur Viking Metal sur la scène voisine, le backdrop de SUICIDAL TENDENCIES est déployé et annonce l’arrivée du combo ce Venice Beach, qui lance un « You Can’t Bring Me Down » radical en cadeau de bienvenu.

Mike Muir est à fond, arpente la scène dans toute sa largeur, et derrière lui, ça groove à mort ! « Join the Army », « War Inside My Head », « Possessed To Skate », les tubes s’enchaînent et le pit est en folie. L’heure de jeu passe comme une balle et le groupe tire sa révérence sur un « Pledge Your Allegiance » sans invasion de scène parle public, les agents de sécurité installés dans le photo-pit ne semblant pas vraiement très conciliant, face à ce genre de pratique …

Pas le temps de trainer, la suite a lieu juste à coté avec MORBID ANGEL. De retour sur scène après un hiatus de trois ans avec sous le bras, un nouvel album auréolé du titre de « Plus grande controverse de l’année dans le monde du Métal extrême », le quatuor floridien va, en l’espace d’une heure, faire taire bon nombre de grincheux. Loin au dessus des commentaires bileux publiés à longueur de posts sur les forums du web, le gang floridien assume ses choix et va atomiser la foule à grands coups de « Immortal rites », « Chapel of Ghouls », le génial « Maze of Torment » ou encore l’imparable « God of Emptiness » en guise de conclusion d’un show durant lequel un certain « I Am Morbid » a fait un véritable carton. A bon entendeur …

Retour devant la True Metal Stage avec les immenses et cultes SODOM. Le power-trio allemand joue devant son public avec deux sérieux arguments : son dernier album, tout d’abord, le destructeur « In War And Pieces », véritable tuerie sonore, et bien évidemment, l’hymne thrash des années 80, « Agent Orange », repris par un public en délire que le houblon commence à sérieusement attaquer !

L’enchaînement des groupes ne laisse aucun répit aux plus acharnés dans le pit, et AS I LAY DYING prend la suite sur la Black Stage. Les américains, qui ont débarqué spécialement sur le vieux continent pour le WOA peuvent compter sur le soutien de la nouvelle génération. Celle qui, au grand dam des anciens, se fout pas mal de savoir si la vraie valeur d’un métalleux se juge au nombre de patches « HIRAX » sur sa veste. Ça fume dans les premiers rangs et la poussière soulevée par les circle-pits vous arrache les bronches. Sur scène, ça dépote un max et le gang de Tim Lambesis ne fait pas de quartier et achève son œuvre sur un « 94 Hours » en béton.

Sur la scène voisine, un autre combo issu de la nouvelle scène des années 2000 lance son set. TRIVIUM est de retour sur les planches avec, en guise d’accompagnement son nouvel album « In Waves », bien déterminé à reconquérir un public qui lui mangeait dans la main il y a encore quelques années, avant un léger passage à vide suite à la sortie du moyen « Shogun ». Mission accomplie une heure plus tard, comme en témoignent les visages épanouis des premiers rangs, qui sans attendre, rallient la Black Stage où HEAVEN SHALL BURN se charge de maintenir la pression.

La pression, justement, parlons-en ! Elle est bien fraîche et en cette fin d’après midi (il est plus de 19h), elle me permet de faire passer une belle barquette de noodles avant le gros morceau de la soirée, les immenses JUDAS PRIEST. Headliner de la soirée, le combo anglais s’est engagé depuis quelques mois dans le « Epitaph Tour », présenté comme sa dernière tournée. Avec 40 ans de carrière à son actif, le PRIEST n’a plus rien à prouver et l’héritage qu’il offre à notre musique adorée est colossal. Et ce n’est pas le départ subit de KK Downing, un de ses deux guitaristes et pièce maîtresse de cette machine de guerre qu’est JUDAS PRIEST qui va démobiliser le reste du groupe et ses fans. Preuve en est, le recrutement d’un remplaçant totalement bluffant, autant par sa ressemblance physique avec le démissionnaire que pour son niveau de jeu, précis, incisif et totalement intégré à la musique des cinq de Birmingham. Richard Faulkner, puisque c’est de lui dont on parle est absolument parfait dans le rôle et me remet une nouvelle claque après celle que j’avais prise au HELLFEST, deux mois plus tôt.

Et puis il y a le show en lui-même. Et là, on atteint des sommets dans le bonheur. Deux heures hors du temps, à mille lieux d’un monde qui part en vrille, dans une nouvelle dimension. « Rapid Fire », « Metal Gods », le magnifique « Victim of Changes » et le non moins génial « Diamonds and Rust », « Turbo Lover », le ténébreux « Blood Red Skies », le voyage dans le temps au fil de la discographie du PRIEST continue et voilà « Breaking The Law », puis « Painkiller ». J’ai depuis longtemps perdu la raison lorsque les rappels voient le groupe nous balancer « The Hellion / Electric Eye », « Hell Bent For Leather » et le génial « You’ve Got Another Thing Coming » repris par 80 000 fans en délire avant la conclusion de ce set magique par un explosif « Living After Midnight ». Génial !

Pas possible après un tel choc, de revenir sur Terre immédiatement et je file direct vers la Party Stage où KYUSS LIVES ! va me remettre une dose de watts dans la tête. C’est fou comme cette musique me rend dingue. Je n’ai définitivement pas besoin de renifler de la colle et de fumer du cirage pour planer, y’a juste à monter le volume de la musique qui rend sourd ! « Hurricane », « Thumb », « Rodeo », « Green Machine », ça booste à tous les étages ! Désolé pour les puristes, mais la vraie folie ce soir était du côté du Desert Rock de la bande à John Garcia plus que du côté de la Black Stage où au même moment TRYPTIKON embarque son public dans un Dark Doom dégoulinant et visqueux, pourtant très bon, avec sa haute dose de pourriture noire, mais pas en accord avec la journée que je viens de virvre. Un peu de fraîcheur, bordel !

Et de la fraîcheur, je vais en avoir dans quelques minutes avec l’entrée en scène sur la True Metal Stage des australiens d’AIRBOURNE, qui décidemment, ont pris un abonnement avec le WOA (ou alors, c’est que leur manager a ses entrées auprès des promoteurs du fest !). Troisième passage du gang des frères O’Keeffe sur les quatre dernières éditions, un record pour le WOA avec cette année, un cadre particulier puisque le groupe joue en pleine nuit contrairement à ses précédents shows au WACKEN. ET quel show, mes amis ! A l’instar du set délivré le mois dernier au Sonisphère d’Amneville, celui de ce soir est un des plus furieux que le combo m’ait offert, tant l’énergie qui se dégage des 4 flingueurs est à son maximum. Alors, bien évidemment, comme chaque soir, John trouve toujours aussi géniale l’idée d’aller faire l’andouille tout en haut des structures de scène, avec, 15 mêtres plus bas, 80 000 connards qui se demandent si c’est ce soir qu’il va s’écraser comme une merde tout en bas, sur un ampli ou un vigile, mais for ce de constater qu’AIRBOURNE n’a plus besoin de ces pitreries trop faciles car trop répétées pour s’imposer comme une des valeurs sûres de la scène Hard Rock actuelle.

Il est 2 heures du matin, je suis complètement explosé et je décide d’attendre le lever du soleil à 5 heures (on est haut dans l’hémisphère Nord, ici, et la nuit est courte en été !) en compagnie de mon ami LeGorg, au Beer Garde. Ah, quel spectacle ! Je m’effondre enfin dans ma Quechua pour ne revenir à moi qu’au milieu de la matinée.

Samedi 6 Aout :

Après le rythme effrené de la veille, pas question de lâcher la pression et dès 14h, la folie reprend avec les canadiens de KATAKLYSM sur la Black Stage et un pit en transe qui verra une véritable vague de crowdsurfers déferler dans le photopit, au grand dam d’une équipe de sécurité débordée !

Arrêt au stand pour se rafraîchir le gosier et me revoilà devant la Black Stage où MAYHEM s’apprête à lancer son Black bileux et obsédant. Le combo norvégien, culte parmi les cultes, revient au WOA après son show chaotique de l’édition 2004 qui avait vu un Maniac totalement vrillé s’entailler le bras en voulant découper une tête de porc empalée et finir à l’hôpital ! Exit Maniac, qui a depuis quitté le groupe, voilà désormais MAYHEM flanqué d’un Attila Cishar tout aussi dérangé et franchement inquiétant sur scène comme à la ville, de retour en terre allemande pour un set catatonique ! Rien que ça ! Totalment dérangée, la musique de MAYHEM prend au fil des ans une tournure toujours plus sombre et flippante, confinant à l’introversion totale et en ce début d’après midi, elle installe une chape de plomb qu’ICED EARTH aura la lourde charge de faire sauter.

C’est sans compter sur la capacité du combo de John Shaeffer et l’aura de ce groupe qui, durant plus d’une heure, va assener sans relâche son Heavy aux réminiscences Thrash à un public conquis qui fera une véritable ovation au grand Matthew Barlow, hurleur en chef qui aujourd’hui, tire sa révérence et quitte définitivement ICED EARTH après ce dernier show.

Il est déjà 18h45 et sur la Black Stage, un autre monument se prépare à entrer en scène. SEPULTURA est dans la place et pour sa première venue au WOA, veut visiblement frapper fort. Armés d’un « Kairos » furieux en diable, les brésiliens ont l »écume aux lèvres et vont livrer un set parmi les plus costauds de cette 22ème édition. « Arise », « Refuse/Resist », le ton est donné dès les premières minutes et la suite est du même niveau : élevée ! ça bastonne sec sur scène et le pit est en folie. « Kairos », la super reprise du « Just One Fix » de MINISTRY, « Convicted In Life », chaque riff vous fait péter la tête et au micro, Derrick Greene atteint des sommets. Frontman charismatique s’il en est, il fait sans difficulté oublier l’autre, celui qui le précédait à ce poste et qui depuis plusieurs années, s’obstine à cultiver une clodo-attitude qui semble encore faire vendre, mais pour combien de temps encore … Bref, que du bon aujourd’hui et le plaisir est à son comble avec l’enchaînement « Troops Of Doom / Territory / Inner Self », avant un « Roots Bloody Roots » d’anthologie. Enorme show et grand souvenir !

Faire le WOA, c’est mettre son corps à rude épreuve. Pour l’esprit, pas de problème, la raison reste dans la voiture et est donc en sécurité. Physiquement, c’est toujours plus compliqué. Tu dors pas, tu bois trop, tu bouffes tout ce qui représente la négation de la diététique, et tu passes 15 heures par jour à te secouer devant des amplis de trois étages poussés à fond ! Et tu aimes ça, bordel, tu aimes ça ! Et c’est cet amour immodéré pour la musique du Diable qui te fait tenir. Qui fait que tu en reveux. Encore et encore. Et plus c’est fort, plus ça gueule, et plus c’est bon ! Et tandis que KREATOR se fait fort sur la Black Stage de confirmer que la rage n’a pas encore totalement disparu de nos territoires, je file rejoindre une de mes idoles, le grand DANKO JONES et son power-trio sur la part stage pour une heure de ce qui restera comme un des meilleurs moments de ce WOA 2011.

De retour au Wacken après son show d’enfer lors de l’édition 2006, le combo canadien a bien l’intention de se rappeler au bon souvenir d’un public allemand qui, en cette fin de festival, commence à subir le contrecoup des assauts répétés du houblon dans son néocortex ! Peu importe la fatigue, on dormira quand on serra mort. Car la vraie vie est là, devant nous, avec Danko qui nous envoie ses « Full of Regrets », « Cadillac » et autres « Had Enough » tout en chambrant son pote Mille qui fait cracher la sono des Main Stage à pleine puissance avec son KREATOR au même moment. Quel dilemme chaque année, que de devoir sacrifier certaisn shows au profit d’autres, tout aussi bons, et qui se chevauchent dans un running order forcément plein à craquer … bref, mon choix était fait depuis longtemps et c’est un vrai bonheur que de me dire que j’ai fait mon bon choix tant l’instant est magique, intemporel, transcendant ! La foule se presse devant la Party Stage et ça bouge dans tous les sens. Les watts m’électrisent et je chavire dans le bonheur total sur un « Mountain » dantesque ! Fabuleux !

Il suffit de faire 50 mètres pour se poster devant la True Metal Stage et s’envoyer 75 minutes de MOTORHEAD ! Et oui, c’est ça la magie des festivals. C’est que tu te gaves de concerts géniaux toute la journée, et qu’au bout de la nuit, tu te finis avec MOTORHEAD ! Enorme ! Enorme comme l’aura de ce groupe sur la scène Métal et au-delà, sur la scène Rock en général, énorme comme le charisme de Lemmy, véritable légende vivante, et forcément énorme par le show lui-même, car un show de MOTORHEAD, c’est comme un éclair au chocolat infini, un truc que même quand t’as plus faim, tu en reprends encore, et encore, et encore … Enorme, je vous dis !! Et de « Iron Fist » à « Overkill », c’est un set dans la plus pure tradition Motorheadienne auquel nous aurons eu droit c’est-à-dire … direct dans ta gueule ! Et c’est comme ça qu’on les aime, les shows de MOTORHEAD, avec leurs « Metropolis », leurs « Over The Top », « Going To Brazil » (dédié aux gars de SEPULTURA), « Killed By Death », « Bomber » et autres « Ace of Spades » ! Bref, que du très bon, comme toujours, et rien que ça !

La fin de la soirée est proche. Il est plus de minuit et sur l scène voisine, les chouchous du WOA, j’ai nommé les CHILDREN OF BODOM entrent en scène devant un public de d’jeuns déchaînés. Enfin désalcoolisés, les finnois ont retrouvé cette étincelle qui manquait à leurs derniers passages au WOA, comme lors de l’édition 2009 où notre ami Alexi Lahio n’arrivait même plus à lancer ses sempiternels « Fucking Fuck » tellement il était stoné. Mais ça c’est de l’histoire ancienne et les enfants de Bodom sont de retour pour ponctuer de fort belle manière et dans un déluge de riffs et de watts une édition 2011 du WOA qui restera dans les annales avec, en guise de Top Five, et dans le désordre, OZZY, JUDAS PRIEST, SEPULTURA, DANKO JONES et KUYSS LIVES !

Il est 3h du mat’, je règle mon réveil sur 6h. Prêt pour deux jours de route afin de rejoindre mon Sud, la plage de Sérignan, la feria de Béziers, le rosé bien frais, … l’été en pente douce, quoi ! A l’année prochaine !

YvesZ.

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